Accompagner les personnes à la sortie de prison, le choix de cœur de la Maison de la Diaconie
Ce choix de cœur, Marie Waldis l’assume avec bonheur depuis bientôt 6 mois. Elle s’occupe, en effet, d’un petit groupe de « désistants » en les soutenant dans cette transition toute particulière. Cette psychologue de formation et aumônière à son temps perdu participe grandement à la vie du Verso l’Alto. On peut la retrouver à l’Accueil Hôtel-Dieu à midi et à la Maison Cana deux jours par semaine. Rencontre avec une personne attachante et affirmée.
Marie, explique-nous ce qu’est la désistance ?
Il s’agit du processus durable de la sortie de la délinquance. Le contraire serait la récidive. Un accompagnement de ces personnes est recommandé afin de faciliter cette transition, pour ne pas laisser la personne face à elle-même. Ce travail s’effectue sous mandat du Sapem (Service de l’application des peines et mesures).
Comment s’opère cet accompagnement ?
Créer un cadre bienveillant, les encourager et leur montrer qu’ils ont de la valeur sont des facteurs clés. La personne doit d’abord prendre du plaisir à faire des activités et recréer des liens humains afin de sortir de l’isolement qui représente un piège pour ces personnes.
En quoi la Maison de la Diaconie peut-elle être un point fort dans ce type de projet ?
D’abord les locaux sont accueillants. De plus, les propositions sociales du Verso l’Alto (accueil communautaire de midi, sans-abrisme, Justice solidaire valais, aumônerie etc..) et son réseau apporte un plus indéniable.
Un souhait pour l’avenir ?
Que le projet grandisse et accueille davantage de personnes. Des parrains et marraines de désistance pourront également les accompagner de manière plus personnelle afin que chacun se sente exister au moins pour quelqu’un.